
La santé au travail est un sujet qui nous préoccupe tous aujourd’hui. Déjà, dès le 18ème siècle, deux médecins du travail, Ramazzini et Villermé, entrent en conflit sur ce sujet. Le terme RPS (Risques psychosociaux), lui, est beaucoup plus récent. Il est introduit pour la première fois en 1998, lors d’un congrès de l’OMS.
Les RPS comportent des enjeux de santé mais aussi économiques et sociaux. En effet, l'INRS1 estime que le stress au travail coûte chaque année, en France, entre 1.9 et 3 milliards d’euros. Les Risques psychosociaux fragilisent les organisations et les individus. Les arrêts de travail liés au burn-out, une des conséquences des RPS, durent en moyenne 400 jours (contre 112 pour les accidents du travail).
Selon le ministère du travail, « Les risques psychosociaux sont définis comme un risque pour la santé physique et mentale des travailleurs. Leurs causes sont à rechercher à la fois dans les conditions d’emploi, les facteurs liés à l’organisation du travail et aux relations de travail. ». Ce qu’il faut lire, c’est que pour évaluer les RPS, il faut interroger la personne dans son environnement de travail, en lien avec ses pairs et sa hiérarchie ainsi que l’organisation de travail avec sa nature et ses contraintes.
Pour pouvoir prévenir les enjeux de santé mentale chez les travailleurs, il est important de reconnaître les signes précoces des risques psychosociaux. Les signes peuvent inclure les changements de comportement, l’isolement, le stress, la fatigue, les tensions émotionnelles, la perte d'intérêt pour le travail, et bien plus encore.
Pour mieux les comprendre, on identifie des facteurs de risques que l'on classifie dans 6 grandes catégories :
Parmi les mesures à mettre en place, l'employeur peut mettre en place un ensemble de mesures de prévention parmi lesquelles : un diagnostic des facteurs de risques et le déploiement d’un plan d’actions, des progr